Avril 2024
💚🌿Bienvenue aujourd’hui dans la newsletter de NaturoCap
Je suis sûre que vous avez déjà prononcé cette phrase 😂 ! Moi aussi ! Et pourtant, parfois j’ai peur !
Il y a quelques semaines, j’ai affronté une de mes plus grandes peurs, c’est ce qui m’a donné envie de vous en parler dans l’infolettre de ce mois-ci.
Je vous raconte ce que j’ai vécu et comment j’ai géré !
💚🌿 Tout a commencé il y a dix-huit ans !
A cette époque, je suis dans un nouveau job depuis quelques mois seulement et mon entreprise organise un week-end de séminaire au ski en Suisse.
Je suis skieuse moyenne, autodidacte 😊 ! Tout se passe bien jusqu’à… la dernière descente où en voulant m’arrêter, mon genou droit vrille… arrachement de l’épine tibiale…
Il va s’en suivre un retour à Paris chaotique, une opération, sept semaines de plâtre, trois mois d’arrêt de travail et presque un an de rééducation…
Et une peur extrêmement précise qui s’installe, celle que mon os recasse !
Cette peur, mon cerveau va l’imprimer si profondément que je me promets que je ne ferai plus jamais de ski. C’est son rôle à mon cerveau, de me protéger.
Je repartirai au ski, mais sans skier. Je ferai de la rando, des raquettes, des moments au spa (pas mal non plus hein 😉).
L’idée de remonter sur des skis me vient quand même parfois, surtout quand je laisse partir le reste de la famille sur les pistes. Et puis non, cette peur viscérale est toujours plus forte… jusqu’à cette année…
L’envie de partager des moments avec mon mari et mes filles a été plus grande, plus forte que ma peur. Je me suis décidée, j’ai loué des skis, pris un cours particulier… j’ai eu peur, très peur, j’ai pleuré, beaucoup… j’avais peur que l’os casse de nouveau…
J’y suis arrivée et c’est une grande fierté. J’ai même du mal à décrire mes émotions à descendre les pistes avec mes proches. Alors bien sûr je n’ai pas attaqué les pistes noires ! Quelques descentes bleues, très bleues me suffisent ! Et quelle joie au final, bien plus forte que la peur 💚🌿.
Cette histoire récente et ancienne à la fois m’inspire aujourd’hui pour parler de la gestion de la peur. Le bien-être psychique est l’un des trois axes majeurs de la naturopathie. Etre bien dans sa tête est aussi important que d’être bien dans son corps ! Se libérer de ses peurs est un atout pour la santé.
💚🌿Les conseils naturo
Comment je fais pour gérer l’émotion qu’est la peur, pour qu’elle ne me paralyse pas pendant 18 ans !
Je vous propose ici de découvrir d’abord ce qui se passe dans votre corps quand vous êtes face à la peur, et mes solutions pour vous aider à la gérer.
La peur est une réponse complexe qui implique à la fois des processus métaboliques et neuronaux se déroulant par étapes ou en simultané :
✅Détection du stimulus de peur
Lorsqu’un stimulus potentiellement dangereux est perçu par les organes sensoriels (comme les yeux ou les oreilles), les informations sont transmises au cerveau pour évaluation.
✅Traitement dans le cerveau
Les informations sur le stimulus sont transmises à plusieurs régions du cerveau, notamment à l’amygdale, une structure clé impliquée dans le traitement des émotions, y compris la peur. L’amygdale évalue la situation et déclenche une réponse appropriée. Elle peut également stocker des souvenirs de situations effrayantes passées, ce qui influence la réponse émotionnelle future – mes 18 ans de peur que mon os casse à nouveau !
✅Activation du système nerveux autonome
Lorsque la peur est déclenchée, le système nerveux autonome est activé. Cela provoque une série de réponses métaboliques et physiologiques, notamment l’augmentation du rythme cardiaque, la dilatation des pupilles, l’augmentation de la respiration et la libération de glucose dans le sang pour fournir de l’énergie supplémentaire aux muscles, et ce dans le but d’apporter une réponse adéquate au stress provoqué : fuir ou se figer.
✅Libération de neurotransmetteurs
L’activation de l’amygdale déclenche la libération de neurotransmetteurs tels que la noradrénaline, qui jouent un rôle clé dans la modulation de l’humeur et du comportement. Ces neurotransmetteurs peuvent augmenter l’alerte et la vigilance, préparant le corps à réagir au danger potentiel.
✅Réponse hormonale
La peur déclenche également la libération d’hormones telles que le cortisol, souvent appelé l’hormone du stress. Le cortisol aide à mobiliser les ressources énergétiques du corps pour faire face à la situation de peur. Le problème quand on a trop souvent peur c’est un taux de cortisol qui ne redescend plus.
✅Réaction comportementale
En réponse à la peur, le cerveau active également des régions impliquées dans la planification et l’exécution du comportement, permettant à l’individu de prendre des mesures pour se protéger du danger perçu.
C’est complexe mais le corps est une merveilleuse machine qui peut apprendre à gérer cette émotion.
Voici quatre conseils qui peuvent vous aider à mettre une bonne claque à vos peurs !
🌿Pratiquer des techniques de respiration
Je vous en ai parlé dans ma précédente infolettre. Il s’agit de la respiration sur trois étages et la cohérence cardiaque. Vous pouvez avoir tous les détails en la relisant :
🌿Renforcer son système glandulaire pour soutenir son système nerveux
Lors d’un stress important comme la peur, c’est d’abord le système nerveux qui va réagir et se mettre en pilote automatique. Or on a vu plus haut qu’il y avait aussi un réponse hormonale.
Un système hormonal équilibré est une garantie d’avoir une réponse adéquate à la peur, en soutient du système nerveux.
Je ne vais pas entrer plus dans les détails ici. Je vous conseille de faire un bilan de vitalité avec votre naturopathe préférée pour évaluer où vous en êtes 😉.
🌿Utiliser les élixirs floraux
Il existe plusieurs élixirs floraux pour aider à gérer la peur :
- le complexe d’urgence (rescue) en cas de crise
- le mimulus quand la peur est identifié
- l’hélianthème quand la peur est extrême, panique
- le tremble pour les peurs vagues, d’origine inconnue, irraisonnées
Ces élixirs sont à adapter en fonction de la nature de votre peur et son intensité. Pour des conseils, rendez-vous en bilan de vitalité 💚🌿.
🌿Et enfin adopter une attitude la plus positive possible
Trouver des motivations qui seront plus grandes que la peur. Cultiver la joie, la gratitude et la bienveillance 💚😊🙏🏻.
🌸🩸Le focus endo
Est-ce que l’endométriose me fait peur ? Oui bien sûr, à différents niveaux.
🌿La toute première peur, c’est celle de la maladie. J’ai éprouvé un certain soulagement à l’annonce du diagnostic car je savais (enfin) ce que j’avais. Mais la peur a été bien présente : peur d’avoir une maladie qui ne se guérit pas, peur des crises, de la douleur, des conséquences familiales, professionnelles et sociales, peur de la différence, de l’incompréhension.
Tout se bouscule car c’est un changement majeur qui remet en cause la plupart des aspects de notre vie. J’ai fait un énorme travail là-dessus, en développement personnel notamment. Je vous invite si c’est le cas pour vous à vous faire aider, accompagner, et à parler !
🌿Ma deuxième peur c’est celle de la douleur, de ne pas arriver à la contenir, d’aller aux urgences… – on n’envisage même pas qu’elle puisse disparaitre totalement. Et pourtant, en mettant en place des changements significatifs dans mon hygiène de vie, cette douleur est maintenant contenue, de manière naturelle, et je n’en ai plus peur ! Ce qui est d’autant plus salutaire car la peur comme vu plus haut est un stress et le stress aura en général pour conséquence une augmentation de la douleur. J’ai toujours d’ailleurs la ferme intention de ne plus en avoir du tout.
🌿Ma troisième peur a été l’impact de la maladie sur ma famille, et notamment mes deux filles. Quelles conséquences pour elles de me voir pleurer et vomir de douleur, de me voir fatiguée en permanence, sans énergie ? Quelle vision de la féminité allaient elles avoir ? Est-ce que j’allais projeter une peur du cycle féminin et des menstruations ? Cette peur là a été balayé par beaucoup de dialogues et d’explications. Et elles ont vu leur maman retrouver le chemin de la santé par ses actions.
J’ai décidé de vivre la maladie de façon positive, de ne pas la subir. Cela a une très grande influence sur mon cerveau (voir plus haut). Je me suis dit “la maladie ne m’enlèvera pas me joie de vivre” 💚🩸🌸.
Dans le programme Agendo que j’ai créé pour accompagner les femmes qui veulent mieux vivre au quotidien avec l’endométriose, j’aborde ce volet des peurs et de leurs conséquences. Je vous accompagne pour le gérer, avec écoute et bienveillance.
💚🌿Mon expertise produits
Ah ah, comment faire le lien d sujet du jour, la peur, avec Ringana ! Et bien au final, c’est assez simple pour moi ! Je vous parle aujourd’hui de deux produits :
🌿 Les Caps Modoo
C’est le complément de la gestion du stress ! Intéressant en situation de peur 😱💚🌿.
Elles aident à trouver de la sérénité et du calme grâce à un complexe de plantes adaptogènes, notamment le safran, l’ashwagandha et de schisandra et du magnesium.
C’est un atout pour travailler sur les peurs installées depuis longtemps !
🌿Le Fresh déodorant
Parce que la peur provoque souvent une hyper transpiration, le déo vient à la rescousse !
C’est une texture crème qui peut paraître déroutante au départ. Elle a l’avantage de s’appliquer facilement, et d’avoir une action hydratante à un endroit où la peau est fine et fragile.
Il ne bloque pas la transpiration, il empêche le développement bactérien responsable des odeurs. Mes aisselles restent fraîches même en cas de peur !
C’est un de mes produits chouchous à retrouver dans la boutique sur mon site
Et si vous voulez en savoir plus, réservez un appel avec moi
💚🌿Pour finir
Alors, même pas peur ?
Si j’arrive à gérer mes peurs – bon là il aura fallu 18 ans 😂 – vous le pouvez aussi. Bien sûr il y en aura des nouvelles, plus ou moins facile à appréhender, mais je sais aujourd’hui comment faire avec les bons outils.
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez une aide à ce sujet :
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